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Claquage du mollet : l'auto-rééducation peut vous aider.

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Introduction :
Vous souffrez d’un claquage du mollet. Votre médecin a fait le diagnostic. Découvrez l’intérêt de l’auto-rééducation pour compléter vos séances de kinésithérapie.
Bien qu’une récupération rapide vous tienne à cœur, vous n’avez peut-être pas le temps d’allez chez votre kinésithérapeute trois à quatre fois par semaine. Il est possible de limiter la fréquence des séances en réalisant de l’auto-rééducation à domicile. Ce programme vous aide à retrouver un bon fonctionnement musculaire. Ainsi, en 6 à 8 semaines,
votre mollet retrouve la force, la souplesse et l’élasticité pour courir, accélérer, sauter et même monter au filet !

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UN CLAQUAGE DU MOLLET, C’EST QUOI ?
Un claquage du mollet est une déchirure musculaire. Il porte également le nom de «tennis -Leg». C’est une blessure typique du tennisman quadragénaire, mal échauffé ou fatigué qui tente de récupérer un amorti ! En fait, elle survient aussi lors de la course, des accélérations et des sauts. Dans ces circonstances, le talon part vers le sol suivi du tendon d’Achille et des membranes musculaires. Les fibres se contractent vigoureusement et remontent. La zone de jonction se déchire ! Des vaisseaux sont déchiquetés et il se produit un saignement souvent à l’origine d’un volumineux hématome.
Lors de ce mouvement traumatique, le tendon d’Achille est lui aussi écartelé ! Il peut rompre ! Attention, le traitement ne passe pas par une rééducation précoce et comporte souvent une intervention chirurgicale. Le diagnostic doit être précis !
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1 Adopté le GREC ! Glace, repos, élévation, compression.


Glace
Si votre mollet est gonflé, glacez le au moins 3 fois 20 minutes par jour. N’oubliez pas de protégez votre peau avec un linge, typiquement une serviette éponge. Le froid ferme les vaisseaux et réduit les saignements.


Repos
Réduisez vos activités pour éviter d’avoir mal. Afin de détendre le mollet, portez des chaussures à talons. Les femmes sont avantagées ! Les hommes peuvent choisir des «joggings» et même y ajouter des talonnettes. En cas de douleurs très intense à la marche, vous pouvez, pendant quelques jours, vous déplacer en «appui protégé». Vous posez le talon et vos deux cannes anglaises simultanément. Vous déroulez le pas puis vous poussez à la fois avec les béquilles et le pied. L’immobilisation et l’absence d’appui sont contre-indiquées. Votre hématome pourrait former une croûte qui provoquerait des adhérences musculaires anarchiques sources de raideur, de douleur et de récidive. Sans compter que la stagnation du sang pourrait être à l’origine d’un caillot dans une veine, la fameuse phlébite !


Elévation
La rééducation ressemble à la plomberie ! Pour favoriser le drainage de l’hématome, mettez dès que possible votre cheville plus haute que votre hanche. La nuit, placez des livres sous les pieds de votre lit. Cette méthode est plus efficace que les oreillers sous le talon car la grosse veine située en avant du bassin ne fait pas de pli, elle ne perturbe le retour du sang.


Compression
Comprimez avec une bande circulaire la zone gonflée limite l’expansion de l’hématome. Néanmoins, il est plus efficace et moins dangereux pour la circulation d’enfiler des chaussettes de contention ou de « récupération ». Les premières exercent une pression décroissante de la cheville jusqu’à l’arrière du genou, les secondes du bas vers le haut du mollet. Toutes deux favorisent le drainage de l’hématome. Attention, ces chaussettes ne sont utiles qu’en position debout car les veines sont dilatées par le poids du sang. Il faut les enlever la nuit pour ne pas écraser les petits vaisseaux sanguins.
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PAS D’ASPIRINE !
Vous avez peut-être l’habitude de prendre de l’Aspirine en cas de douleurs musculaires ! Ca ne sert pas à grand-chose. Mais cette fois, c’est interdit ! L’aspirine favorise les hémorragies. Il empêche les petites cellules sanguines chargées de colmater les lésions vasculaires, les plaquettes, de coller les unes sur aux autres. Conséquence : la brèche musculaire n’est pas comblée, le saignement s’aggrave et l’hématome devient très volumineux ! Les autres anti-inflammatoires ont des propriétés voisines bien que moins marquées. Ils sont eux aussi déconseillés dans les jours qui suivent le claquage.
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Contractez, étirez votre muscle !
Le travail progressif du muscle est indispensable pour obtenir une belle cicatrice. Dans un premier temps, de simples contractions, pied dans le vide, créent des variations de pression qui contribuent au drainage de l’hématome. Plus tard, un travail contre résistance et des étirements doux sont les bienvenus. Conformément aux exercices proposés, il faut petit à petit augmenter la charge, l’amplitude et la vitesse du mouvement. Ces mises en tensions éveillent les jeunes cellules musculaires situées en périphérie du tissu lésé. Elles contribuent à la production de fibres élastiques au sein des nouvelles enveloppes du muscle.

Une sollicitation dosée et progressive contribue à la formation d’un tissu musculaire de qualité.
En l’absence de stimulation, peu de muscle se reconstitue, la cicatrice n’est que la croute et la fibrose provenant de l’hématome. Elle colle et fait mal lors de la reprise d’activité. Rigide et cassante, elle est à l’origine de récidive. Attention néanmoins ! Si une activité croissante permet une adaptation et une «mécanisation» de la cicatrice, des mises en tension trop énergiques entretiennent la lésion. Allez-y peu à peu, aucun exercice ne doit être douloureux !
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Dès les premiers jours

Exercice 1 :
Couché sur le ventre, pied dans le vide, étendez puis ramenez la pointe du pied lentement. Profitez-en pour gagner en amplitude et mettre le mollet légèrement en tension. A l’inverse, réalisez également de petits mouvements plus rapides afin de stimuler le drainage de l’hématome.


Quelques jours plus tard, selon vos sensations :
Exercice 2 :
Assis, pied posés au sol. Montez et descendez lentement les talons. Dans cette position, genoux fléchis, les mollets sont peu tendus, on limite la mise en tension de la cicatrice. On travaille la force plus sereinement.

Pour accroitre les résistances, posez les mains ou un sac sur les cuisses. Vous pouvez aussi croiser les jambes et placez votre pied opposé sur le genou du côté blessé.

Pour chacun de ces exercices, faites 6 à 30 mouvements plusieurs fois par jour. Dès que vous y parvenez avec aisance augmentez la charge.

Exercice 3:
Allongez-vous sur le dos. Passez une écharpe sous votre pointe de pied. Tirez doucement et ramenez vos orteils vers votre visage, juste sous le seuil douloureux. Conservez la position 10 secondes puis réduisez la tension quelques instants. Renouvelez l’opération 2 à 5 fois. Effectuez cet enchaînement au moins 3 fois par jour.

Dans les semaines qui suivent, selon vos sensations
Exercice 4 :
Debout, en appui sur les 2 jambes, montez sur la pointe des pieds. Redescendez doucement. Commencez, en vous appuyant plus du coté sain. Au fil des jours, basculez votre poids de plus en plus du coté blessé. Deux à trois semaines plus tard, vous vous soulevez exclusivement avec le membre lésé. Vous pouvez passer aux exercices 5 et 6.

Exercice 5 :
Il s’agit d’un mouvement voisin de l’exercice 4 mais vos mains sont en appui sur un mur et vos talons en sont écartés. De fait, vous réalisez le geste sur une plus grande amplitude et la descente du talon s’associe à un étirement de votre mollet. Restez en position basse une dizaine de secondes puis remontez doucement. Pour progressez, appuyez vous de plus en plus sur le membre blessé et éloignez peu à peu vos pieds du mur.

Exercice 6 :
Assis en bord de chaise, réalisez un mouvement «élastique». Effectuez des montées de genoux. Décollez puis reposez vos pointes de pied. Travaillez l’amorti et la relance. Vous renouez en douceur avec la mécanique du saut.


Réentraînez votre muscle et gardez la forme !

Marchez : Abandonnez vos béquilles dès que possible. Réduisez petit à petit la hauteur de vos talons. Limez un peu chaque jour vos talonnettes en liège. Augmentez au fur et à mesure la durée et la vitesse de vos trajets. Dans les escaliers, commencez par monter pied à plat puis laissez progressivement votre talon dans le vide.

Pédalez. Sur vélo de salle, vous dosez très aisément votre effort. Votre poids repose sur la selle. Votre cheville bouge très peu, le mollet travaille de façon statique. L’absence de mise en tension permet d’entretenir l’endurance de vos muscles et de votre cœur. Rapidement, vous pouvez «écraser» le talon pour créer un peu en tension votre mollet. Plus tard, pédalez en danseuse pour mettre du poids sur vos pieds et retrouver un geste voisin de la course.

Nagez, faites de l’aquajogging. Dès que vous pouvez déambuler pied à plat, allez à la piscine. Nagez ! Le crawl ne tire pas sur le mollet. La brasse permet un mouvement drainant sans la contrainte du poids de corps. Au début, ne poussez pas lors du demi-tour sur le mur. Attention à la crampe ! Ne forcez pas trop et prenez quelques gorgées de boisson de l’effort toutes les 10 minutes. Accroché à deux frites d’aquagym, courez sans appui dans l’eau. Plus tard, avec l’aide d’Archimède, sautillez dans l’eau. Réduisez peu à peu la profondeur pour accroître la charge.

Trottinez, courez, sautez. Un bon mois après le traumatisme, chaussez vos joggings. Pour quelques entraînements, remettez une petite talonnette … des deux côtés pour éviter les douleurs vertébrales. Echauffez-vous au moins dix minutes en marchant de plus en plus vite, ne vous étirez pas. Continuez en alternant marche et trottinement. Augmentez peu à peu la durée et la vitesse de la course. Faites vos assouplissements en fin de séance. Après 6 semaines, débutez les accélérations progressives. Intégrez quelques déplacements latéraux plus toniques. A 2 mois environ, vous pouvez souvent courir, sprinter, sauter ! La compétition est possible ! Vous avez oublié votre mollet



Docteur Stéphane CASCUA
Médecine du sport
www.sportsante.info

. - 25 janvier 2011.

Conflits d'intérêts : l'auteur ou les auteurs n'ont aucun conflits d'intérêts concernant les données diffusées dans cet article.

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L'iroman manque de fer, les autres sportifs aussi !

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Le fer est indispensable à votre santé et votre performance. Il constitue un élément central de l'hémoglobine. Cette dernière est contenue dans les globules rouges et lui donne sa couleur. C'est le fer qui capte l'oxygène lorsque le sang traverse les poumons. Il véhicule ce gaz précieux jusqu'aux muscles. Arrivé à destination, il largue sa cargaison qui permet alors la combustion des substances énergétiques et la contraction musculaire.

Quand vous courrez ou lorsque vous sautez, vos talons frappent le sol et le coussinet graisseux de votre plante du pied est écrasé. Il est traversé de nombreux vaisseaux sanguins. Les globules rouges présents éclatent et libèrent leurs hémoglobines. Le fer est libéré dans le sang et passe dans les urines.

Le muscle contient une sœur jumelle de l'hémoglobine, la myoglobine. Cette dernière, contient aussi beaucoup de fer qui fixe un peu d'oxygène. Cette petite réserve locale permet de débuter la contraction avant que les vaisseaux sanguins n'apportent le complément nécessaire. Quand vous ressentez des courbatures, vos membranes musculaires sont victimes de microdéchirures. La myoglobine et le fer quitte le muscle et gagne le sang. Le précieux métal est éliminé par voie urinaire.

Quand vous faites un effort, la majorité de flux sanguin s'oriente vers vos muscles. Il n'en reste que très peu pour le tube digestif et la paroi de la vessie. Ces organes souffrent du manque d'oxygénation et sont secoués à chaque foulée. De petites zones s'abîment et se mettent à saigner. Des globules rouges et du fer sont perdus dans les matières fécales et dans les urines.

Vous saisissez pourquoi les sportifs assidus manquent souvent de fer, surtout s'ils ne prennent pas soin de se concocter des « menus et recettes » adaptées. Les sportives sont encore plus concernées puisque à toutes ces pertes de fer s'ajoutent l'élimination massive de sang pendant les règles ! 

Voilà pourquoi, il est bon de réaliser occasionnellement une prise de sang pour évaluer le stock en fer de l'organisme. Ce prélèvement s'impose quand il s'agit de faire le point sur un état de fatigue. Il inutile de doser le fer circulant dans le sang car le corps parvient à le conserver dans les limites de la normale alors que les réserves sont au plus bas ! Il faut mesurer le taux de « ferritinémie » car cette structure constitue la forme de réserve du fer.

L'os se renforce ou fissure au contact du sport

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Chaque mouvement sportif constitue une sollicitation pour la structure osseuse. A chaque réception de foulée, le tibia du coureur de fond subit des impacts vibratoires. En déroulant le pas, le randonneur tord légèrement les petits os de son pied. Même le body-builders, en contractant puissamment ses muscles, tire sur son tissu osseux.

Chacun de ces microtraumatismes lèse un peu l’os du sportif. Heureusement, au cours de la période de repos, l’os tente de se reconstruire. S’il dispose du temps nécessaire, si on lui apporte les aliments indispensables, il se répare ! Il se reconstitue même plus fort qu’auparavant comme s’il voulait se préparer à de nouvelles agressions mécaniques. Ce phénomène est appelé par les entraîneurs le cycle de décompensation / surcompensation . Ce processus a été décrit au sein de nombreux organes et fonctions physiologiques : les muscles, le stock en énergie, les hormones, etc. Il est un moteur essentiel de progression.

Ainsi, il a été démontré que le marathonien bien entraîné avait des os plus solides qu’un sédentaire. En effet, sa structure osseuse plus dense, plus riche en fibres et en calcium. De plus, l’architecture microscopique de son os est parfaitement orientée dans l’axe des contraintes mécaniques.

En effet, la structure chimique de l’os est comparable a du béton armé. Le réseau de protéine représente les tiges en acier. Le calcium est comparable au béton qui englue ces axes métalliques. Au niveau de la hanche et du bassin la direction de la trame osseuse est tout à fait caractéristique. Sur une radiographie, on constate que les fibres partent du fémur, l’os de la cuisse, basculent vers l’intérieur, entrent de col du fémur pour résister au poids du corps posé sur les hanches. Les lignes de force en provenance de la jambe droite et de la jambe gauche se rejoignent au milieu du bassin et se soutiennent mutuellement à la manière de la nef d’une église.

L’activité physique associée à une alimentation suffisamment riche en protéines, en vitamine D et en calcium est un formidable moteur de la construction osseuse. Ce cocktail se montre particulièrement utile aux périodes charnière de la vie. Pendant la croissance, Il est nécessaire de manger 4 à 5 produits laitiers chaque jour pour édifier un os solide. Il faut également bouger : il est indispensable de pratiquer un sport imposant de la course et des sauts au moins 3 fois par semaines pendant 30 minutes. En l’absence d’impact, les os durcissent moins. Il a été démontré qu’un jeune nageur de compétition avait une densité osseuse plus faible qu’un sédentaire car il était privé de la gravitation pendant ces longues heures d’entraînement en piscine. De plus, la densification osseuse s’arrête à 25 ans. A cet âge vous avez constitué votre capital osseux pour la vie entière !

A l’âge adulte, le sport renforce très difficilement le tissu osseux et la quantité de calcium nécessaire à l’entretien de l’os est encore débattu. En cas de fracture, le repos de la zone brisée est nécessaire quelques semaines pour permettre d’ « engluer » la zone brisée. Au-delà, des sollicitations mécaniques progressivement croissantes se révèlent indispensables pour « mécaniser » le cal osseux. Là encore, elles permettent d’orienter la trame de l’os dans l’axe des contraintes afin de le préparer à sa mission. Une augmentation de l’apport en calcium en période de consolidation est proposée par certains médecins sans que son intérêt n'ait été vraiment démontré.

Après la ménopause, la trame osseuse se dégrade peu à peu jusqu’à rendre l’os fragile : c’est l’ostéoporose. Mesdemoiselles, souvenez-vous, votre résistance à la fracture du col du fémur dépend de votre alimentation et de votre pratique sportive avant 25 ans ! Si l’activité physique après la ménopause ne permet plus de densifier les os, elle réduit la perte de tissu osseux. Alors, il est conseillé de marcher voir de sautiller ou de trottiner. Il est bon aussi de faire de la gym douce pour entretenir la résistance des os à la traction. Afin de profiter au mieux de cette stimulation, il est à nouveau nécessaire de prendre 4 à 5 produits laitiers quotidiennement. Il faut également sortir tous les jours pour profiter du soleil et faire de la vitamine D indispensable à l’absorption et à la fixation du calcium. Les sports de coordination douce comme le Thaï Chi ou les « ateliers équilibre » ont prouvé leur efficacité pour diminuer le risque de chute et de fracture.

Si l’activité sportive est excessive, les microfissures provoquées par les impacts sur les os ne parviennent pas à consolider au cours du repos. Au contraire, ces lésions s’aggravent à l’entraînement suivant. Finalement l’os de fend de part en part, il se casse sans aucun traumatisme violent. C’est la fracture de fatigue. Chez une femme ménopausée, il a été mis en évidence que 6 heures de sport en charge par semaine pouvaient suffire pour briser insidieusement les os. Chez l’adulte plus jeune, ce type de blessure est favorisé par les carences alimentaires et les dérèglements hormonaux. Le manque de calcium, de vitamine D et de protéines altère la reconstruction de l’os victime de microfissures à l’exercice. Une insuffisance en hormones sexuelles diminue la stimulation des usines chimiques microscopiques chargées d’assurer la synthèse du tissu osseux. Ces altérations fonctionnelles se rencontrent en cas d’épuisement profond de l’organisme. Ce genre de surmenage est plus souvent diagnostiqué chez les femmes car il provoque des irrégularités du cycle menstruel puis une disparition des règles. La victime se retrouve en état de « ménopause précoce ». Chez l’homme cette souffrance hormonale est plus insidieuse mais elle existe et ses conséquences sur la densité osseuse sont comparables. Le cocktail surmenage sportif, carences alimentaires et disparition des règles se retrouve classiquement chez la jeune femme anorexique. Face à une fracture de fatigue, le médecin du sport se doit de rester vigilant. Il ne doit pas se contenter de soigner un « os ». Il a pour obligation de prendre en charge un individu dans sa globalité, il a pour mission de rechercher un surentraînement ou des troubles du comportement.



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