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La commotion cérébrale : Une amnésie à ne pas oublier !

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En plein action, vous prenez un coup sur la tête. Vous êtes « sonné » quelques secondes. Vous pensez pouvoir continuer puisque vous n’avez pas perdu connaissance. Erreur ! Le Docteur CHERMANN, neurologue du sport, nous explique les dangers de la commotion cérébrale.
 
Par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport
 
Après le choc, demandez-lui : « Qui est notre adversaire ? Quel est le score ? » Il ne parvient pas répondre : c’est une commotion !
 
L’accumulation des commotions peut engendrer des «démences précoces» dès 45 ans.
 
En mars 2005, Christophe DOMINICI, le célèbre rugbyman, joue contre l’Italie dans le tournoi de Six Nations. A la 37èmeminutes, il est cravaté par un adversaire et sa tête bascule violemment : commotion cérébrale et perte de connaissance. La docteur CHERMANN assure le suivi neurologique du joueur. Malgré la pression, il annoncera en conférence de presse son inaptitude à jouer le prochain match avec lestade français en coupe d’Europeprévu deux semaines plus tard. Souvenez-vous aussi de Chris WADDLE, un autre traumatisé crânien célèbre. En 1991, lors d’une rencontre OM contre MILAN AC, il est victime d’un méchant coup de coude sur la tête. Il ne s’évanouit pas mais finit la compétition complètement dans le brouillard. Comme un « automate », presque par hasard, il marque le but de la victoire ! De retour dans le vestiaire, il vomit et somnole. Il doit être hospitalisé et ne souviendra jamais de son match !
 
Il faut reconnaître la commotion !
 
Les commotions sont fréquentes en sport collectif et même à ski où elle représente 16% des traumatismes répertoriés. Si un de vos co-équipiers, un de vos enfants ou un des sportifs que vous encadrez subit une commotion, il doit impérativement stopper la séance ! Classiquement le blessé reçoit un choc sur le crâne. Ce peut-être aussi un traumatisme cervical responsable d’une violente oscillation de la tête. Dans ces circonstances, le cerveau est emporté par l’inertie et vient taper l’intérieur de la boîte crânienne. Dans 10% de ces accidents, la victime perd connaissance mais dans l’immense majorité des cas, il garde une conscience partielle. En revanche, il est « sonné » ! Il titube et son équilibre est précaire. Abordez-le et demandez-lui : « Où sommes-nous ? Qui est notre adversaire ? Quel est le score ? » Il ne parvient pas répondre ! Il présente une « amnésie pré traumatique ». Souvent, c’est lui qui pose ces questions … toutes les 3 minutes … car il est incapable de mémoriser les réponses : il souffre aussi d’ «amnésie post-traumatique». Si vous n’y prenez pas garde, son comportement est trompeur : il a gardé ses réflexes de joueur. Les gestes automatiques sont normalement programmés, on dit qu’il a conservé sa «mémoire procédurale»  dont les réseaux de connections semblent protégées au centre du cerveau. A y regarder de plus près, sa personnalité semble modifiée. De temps à autre, il est agressif et ordurier ! Parfois, il est étonnamment triste et fond en larmes ! Surtout, son jeu manque de pertinence ! Logique, il n’enclenche que des comportements rabâchés sans les adapter aux informations recueillies sur le terrain … puisqu’il les a déjà oubliées ! Si WADLE a marqué de façon réflexe, nombreux sont les joueurs commotionnés qui rejoignent le banc de touche … car aujourd’hui, selon l’entraîneur, ils sont mauvais et manquent de lucidité !
 
Que s’est-il passé dans le cerveau ?
 
A l’œil nu : rien à signaler ! On est loin de l’hématome tant redouté après perte de connaissance, celui qui écrase le cerveau et provoque le décès de la victime. Même à l’IRM (imagerie par résonnance magnétique) conventionnelle, on ne décèle rien ! Plus qu’une lésion du tissu nerveux, il s’agit plus d’une altération de son fonctionnement. A l’occasion de la commotion, la transmission des informations entre les neurones est déréglée par perturbation de la sécrétion des messagers chimiques. Des substances inflammatoires sont déversées et le cerveau gonfle légèrement. La pression dans la boîte crânienne augmente un peu, voilà qui suffit pour provoquer maux de tête, nausées et somnolence. Les « IRM fonctionnelles » utilisées exclusivement en recherche montrent que, pour résoudre un problème, le cerveau utilise plus les zones « automatiques» que les secteurs de «réflexion». Les enregistrements de l’activité électrique de l’encéphale montrent la diminution de certains types de courants qui réapparaissent quand les symptômes s’estompent.
 
Quels sont les risques ?
 
Le jour du traumatisme et tant que les symptômes n’ont pas disparu, il faut redouter le «syndrome du second impact». Pour cause d’altération de la psychomotricité, ce deuxième choc a de grande chance de survenir si l’activité sportive n’est pas suspendue ! Il se révèle plus grave, il provoque une flambée des processus inflammatoires et un gonflement majeur du cerveau. Chez le jeune de moins de 20 ans, il engendre parfois une compression de la base du cerveau. Cette zone supervise les fonctions vitales comme la respiration et les battements cardiaques. De fait, comme un hématome, ce gros œdème est parfois responsable du décès du blessé ! Plus tard, l’accumulation des chocs peut engendrer des «démences». On parle d’ «encéphalopathie post traumatique». Typiquement, il s’agit d’un mélange de maladie d’Alzheimer et de Parkinson. La victime la plus célèbre est Mohamed Ali mais on trouve un grand nombre de malades parmi les boxeurs, les hockeyeurs et les footballeurs américains. Tout se passe, comme si la répétition des inflammationsenclenchait un processus dégénératif. Des amas de protéines s’accumulent et écrasent les filaments rejoignant les neurones. Les symptômes apparaissent souvent précocement, à partir de 45 ans. Ce sont des troubles de la mémoire, de l’humeur et du comportement. Beaucoup de faits divers relatent l’érosion de la vie professionnelle, sociale et familiale d’anciens boxeurs devenus agressifs et violents.
 
IL FAUT CONSULTER UN MEDECIN !
 
Allez aux urgences, en cas de perte de connaissance ! Appelez les pompiers, si après son réveil, la victime vomit ou somnole. C’est peut-être un hématome intracrânien qui grossit ! Il peut écraser le cerveau !
En cas de commotion sans perte de connaissance, faites surveiller le blessé par votre médecin ou mieux par un neurologue. Si les maux de tête, les nausées, la fatigue, les troubles de concentration, de l’humeur ou de la coordination s’apaisent en moins d’une semaine, il s’agit d’une commotion légère.
Si les souvenirs ne se fixent toujours pas après 24 heures, si les symptômes s’intensifient à chaque tentative d’activité physique légère, s’ils persistent plus de 7 jours, on est face à une commotion sévère, le patient doit impérativement être suivi par un neurologue sensibilisé à la commotion cérébrale du sportif.
Après toute commotion, il est préférable qu’un neurologue connaissant le sport puisse donner son autorisation avant la reprise d’activités traumatisantes.
 
 
Comment soigner ? Quand reprendre le sport ?
Après une commotion le repos sportif et intellectuel est obligatoire ! Le blessé doit quitter le terrain et un suivi médical s’impose. Classiquement, la reprise de l’entraînement se fait par étape, chacune d’elle dure au moins 24 heures. Dès que les symptômes ont disparu dans la vie quotidienne, on essaye le vélo de salle en aisance respiratoire puis le footing puis un travail technique léger sans contact puis reprise de l’entraînement collectif. Si une gêne réapparait à l’un des stades, il faut retourner au précédent. Classiquement, cette évaluation se fait en l’absence de médicament. Parfois, le neurologue prescrit des anti-inflammatoires efficaces sur les maux de tête et l’irritation du cerveau. Les antidouleurs traditionnels et les somnifères sont déconseillés. En cas de commotion sévère, cette évolution naturelle dure environ 3 semaines. C’est le temps que vous consacrez à la guérison d’une entorse de cheville. C’est finalement assez peu pour garder un cerveau en bon état !
 
 
Par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport

. - 18 mai 2011.

Conflits d'intérêts : l'auteur ou les auteurs n'ont aucun conflits d'intérêts concernant les données diffusées dans cet article.

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L'iroman manque de fer, les autres sportifs aussi !

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Le fer est indispensable à votre santé et votre performance. Il constitue un élément central de l'hémoglobine. Cette dernière est contenue dans les globules rouges et lui donne sa couleur. C'est le fer qui capte l'oxygène lorsque le sang traverse les poumons. Il véhicule ce gaz précieux jusqu'aux muscles. Arrivé à destination, il largue sa cargaison qui permet alors la combustion des substances énergétiques et la contraction musculaire.

Quand vous courrez ou lorsque vous sautez, vos talons frappent le sol et le coussinet graisseux de votre plante du pied est écrasé. Il est traversé de nombreux vaisseaux sanguins. Les globules rouges présents éclatent et libèrent leurs hémoglobines. Le fer est libéré dans le sang et passe dans les urines.

Le muscle contient une sœur jumelle de l'hémoglobine, la myoglobine. Cette dernière, contient aussi beaucoup de fer qui fixe un peu d'oxygène. Cette petite réserve locale permet de débuter la contraction avant que les vaisseaux sanguins n'apportent le complément nécessaire. Quand vous ressentez des courbatures, vos membranes musculaires sont victimes de microdéchirures. La myoglobine et le fer quitte le muscle et gagne le sang. Le précieux métal est éliminé par voie urinaire.

Quand vous faites un effort, la majorité de flux sanguin s'oriente vers vos muscles. Il n'en reste que très peu pour le tube digestif et la paroi de la vessie. Ces organes souffrent du manque d'oxygénation et sont secoués à chaque foulée. De petites zones s'abîment et se mettent à saigner. Des globules rouges et du fer sont perdus dans les matières fécales et dans les urines.

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Voilà pourquoi, il est bon de réaliser occasionnellement une prise de sang pour évaluer le stock en fer de l'organisme. Ce prélèvement s'impose quand il s'agit de faire le point sur un état de fatigue. Il inutile de doser le fer circulant dans le sang car le corps parvient à le conserver dans les limites de la normale alors que les réserves sont au plus bas ! Il faut mesurer le taux de « ferritinémie » car cette structure constitue la forme de réserve du fer.

L'os se renforce ou fissure au contact du sport

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Chaque mouvement sportif constitue une sollicitation pour la structure osseuse. A chaque réception de foulée, le tibia du coureur de fond subit des impacts vibratoires. En déroulant le pas, le randonneur tord légèrement les petits os de son pied. Même le body-builders, en contractant puissamment ses muscles, tire sur son tissu osseux.

Chacun de ces microtraumatismes lèse un peu l’os du sportif. Heureusement, au cours de la période de repos, l’os tente de se reconstruire. S’il dispose du temps nécessaire, si on lui apporte les aliments indispensables, il se répare ! Il se reconstitue même plus fort qu’auparavant comme s’il voulait se préparer à de nouvelles agressions mécaniques. Ce phénomène est appelé par les entraîneurs le cycle de décompensation / surcompensation . Ce processus a été décrit au sein de nombreux organes et fonctions physiologiques : les muscles, le stock en énergie, les hormones, etc. Il est un moteur essentiel de progression.

Ainsi, il a été démontré que le marathonien bien entraîné avait des os plus solides qu’un sédentaire. En effet, sa structure osseuse plus dense, plus riche en fibres et en calcium. De plus, l’architecture microscopique de son os est parfaitement orientée dans l’axe des contraintes mécaniques.

En effet, la structure chimique de l’os est comparable a du béton armé. Le réseau de protéine représente les tiges en acier. Le calcium est comparable au béton qui englue ces axes métalliques. Au niveau de la hanche et du bassin la direction de la trame osseuse est tout à fait caractéristique. Sur une radiographie, on constate que les fibres partent du fémur, l’os de la cuisse, basculent vers l’intérieur, entrent de col du fémur pour résister au poids du corps posé sur les hanches. Les lignes de force en provenance de la jambe droite et de la jambe gauche se rejoignent au milieu du bassin et se soutiennent mutuellement à la manière de la nef d’une église.

L’activité physique associée à une alimentation suffisamment riche en protéines, en vitamine D et en calcium est un formidable moteur de la construction osseuse. Ce cocktail se montre particulièrement utile aux périodes charnière de la vie. Pendant la croissance, Il est nécessaire de manger 4 à 5 produits laitiers chaque jour pour édifier un os solide. Il faut également bouger : il est indispensable de pratiquer un sport imposant de la course et des sauts au moins 3 fois par semaines pendant 30 minutes. En l’absence d’impact, les os durcissent moins. Il a été démontré qu’un jeune nageur de compétition avait une densité osseuse plus faible qu’un sédentaire car il était privé de la gravitation pendant ces longues heures d’entraînement en piscine. De plus, la densification osseuse s’arrête à 25 ans. A cet âge vous avez constitué votre capital osseux pour la vie entière !

A l’âge adulte, le sport renforce très difficilement le tissu osseux et la quantité de calcium nécessaire à l’entretien de l’os est encore débattu. En cas de fracture, le repos de la zone brisée est nécessaire quelques semaines pour permettre d’ « engluer » la zone brisée. Au-delà, des sollicitations mécaniques progressivement croissantes se révèlent indispensables pour « mécaniser » le cal osseux. Là encore, elles permettent d’orienter la trame de l’os dans l’axe des contraintes afin de le préparer à sa mission. Une augmentation de l’apport en calcium en période de consolidation est proposée par certains médecins sans que son intérêt n'ait été vraiment démontré.

Après la ménopause, la trame osseuse se dégrade peu à peu jusqu’à rendre l’os fragile : c’est l’ostéoporose. Mesdemoiselles, souvenez-vous, votre résistance à la fracture du col du fémur dépend de votre alimentation et de votre pratique sportive avant 25 ans ! Si l’activité physique après la ménopause ne permet plus de densifier les os, elle réduit la perte de tissu osseux. Alors, il est conseillé de marcher voir de sautiller ou de trottiner. Il est bon aussi de faire de la gym douce pour entretenir la résistance des os à la traction. Afin de profiter au mieux de cette stimulation, il est à nouveau nécessaire de prendre 4 à 5 produits laitiers quotidiennement. Il faut également sortir tous les jours pour profiter du soleil et faire de la vitamine D indispensable à l’absorption et à la fixation du calcium. Les sports de coordination douce comme le Thaï Chi ou les « ateliers équilibre » ont prouvé leur efficacité pour diminuer le risque de chute et de fracture.

Si l’activité sportive est excessive, les microfissures provoquées par les impacts sur les os ne parviennent pas à consolider au cours du repos. Au contraire, ces lésions s’aggravent à l’entraînement suivant. Finalement l’os de fend de part en part, il se casse sans aucun traumatisme violent. C’est la fracture de fatigue. Chez une femme ménopausée, il a été mis en évidence que 6 heures de sport en charge par semaine pouvaient suffire pour briser insidieusement les os. Chez l’adulte plus jeune, ce type de blessure est favorisé par les carences alimentaires et les dérèglements hormonaux. Le manque de calcium, de vitamine D et de protéines altère la reconstruction de l’os victime de microfissures à l’exercice. Une insuffisance en hormones sexuelles diminue la stimulation des usines chimiques microscopiques chargées d’assurer la synthèse du tissu osseux. Ces altérations fonctionnelles se rencontrent en cas d’épuisement profond de l’organisme. Ce genre de surmenage est plus souvent diagnostiqué chez les femmes car il provoque des irrégularités du cycle menstruel puis une disparition des règles. La victime se retrouve en état de « ménopause précoce ». Chez l’homme cette souffrance hormonale est plus insidieuse mais elle existe et ses conséquences sur la densité osseuse sont comparables. Le cocktail surmenage sportif, carences alimentaires et disparition des règles se retrouve classiquement chez la jeune femme anorexique. Face à une fracture de fatigue, le médecin du sport se doit de rester vigilant. Il ne doit pas se contenter de soigner un « os ». Il a pour obligation de prendre en charge un individu dans sa globalité, il a pour mission de rechercher un surentraînement ou des troubles du comportement.



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